3 août 2009

jj - jj n°2



C'est en fidèle lecteur de Pitchfork (lecture non sans difficultés puisque les chroniques sont en anglais, voir un anglais parfois assez académique) que je me suis penché sur ce jj n°2. Premier essai long format pour ce groupe suédois, et sur un label qui regorge de perles pop à savoir Sincerely Yours (Air France, The Tough Alliance).

Autant vous rassurer de suite, il ne s'agit pas ici de musique exclusivement réservé aux consommateurs réguliers de substances canna-biques,comme pourrait le suggérer la pochette, mais plutôt d'une pop électronique au sens (très) large.

Tout commence avec le très joyeux premier titre, Things will never be the same again, on pourrait d'abord croire à l'intro de la série Skins, mais il n'en est rien. Après une envolée au violon, jj sort sa 1er arme au travers une magnifique voix féminine, envoûtante et rêveuse (ouais, un mot qu'on voit souvent par ici..). Je me plairai beaucoup à voyager avec ce genre de musique pour bande sonore, et de voyage il est justement question avec le titre suivant, from Africa to Málaga. Ambiance plage et soleil d'été, avec une vue imprenable sur la mer et le décolleté de votre charmante voisine pendant qu'elle se délecte d'un excellent cocktail.

Changement de décor avec Ecstasy, dont l'instrumentale est une version revisitée de Lollilop de Lil Wayne. Alors bien sûr, exit les grosses berlines et bimbos pulpeuses type US, on se voit plutôt atterrir dans un club très privé, ou dans une ambiance au ralentit les verres et les rails s'enchaînent sous le regard outré de la gente féminine environnante. Ok ça parle de drogues, on croit comprendre getting high dans les paroles mais c'est pas grave, jj vient nous mettre un coup de massue sur la gueule rien qu'avec un mp3 et des haut-parleurs, et nous prouver aussi que le mot diversité fait partie de leur musique.

Il n'est pas conseillé de parler titre après titre d'un album, je ne dérogerais pas à la règle puisqu'il est désormais à vous de découvrir la suite de l'album, qui s'étale sur 9 titres pour 26 minutes seulement, de quoi mettre l'eau (et dieu sait qu'elle est bonne) à la bouche, et de prier pour que jj ne nous abandonne pas de si tôt.